Awala-Yalimapo
A 16 km du bourg de Mana et 260 km de Cayenne

Cette page datant maintenant d'une vingtaine d'année, je vous invite à prendre connaissance de suggestions proposées par un internaute, Thomas Mouzard le 21 juin 2012 :

Voici quelques suggestions à propos de la page consacrée à Awala-Yalimapo :
1) Vous employez l'ethnonyme Galibi, qui est devenu désuet, voir péjoratif car colonial, au sujet des Kali'na, comme ils se désignent eux-mêmes.
2) "Les Hattes" était le toponyme utilisé par l'administration jusqu'à la fondation de la commune en 1989, pour désigner l'actuel Yalimapo, 
suite à la fermeture le bagne des Hattes (Hattes = élevages de bovins).
Pour information, la commune de Awala-Yalimapo réalise actuellement un inventaire participatif de son patrimoine culturel, en vue de la création d'un centre culturel. 
La commune est en effet pour le moment beaucoup plus connue pour les tortues que pour les gens qui y vivent. 
Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire le livre Na'na Kali'na, Ibis rouge éd.


Nous retrouvons les Galibis dans les villages d'Awala et des Hattes, séparés de la commune de Mana,
pour former la municipalité amérindienne d'Awala-Yalimapo.

Cette région est très connue pour la ponte des Tortues Luth, célèbre tortues géantes de Guyane...

La plage des Hattes
La plage des Hattes est le site privilégié de ponte des Tortues Luth d'avril à juillet, et d'éclosion de juillet à septembre.
C'est un spectacle prodigieux que celui de ces monstres antédiluviens qui se hissent avec peine le long de la plage.
Longue de parfois 2m50 et pesant environ 900 kg (!), la tortue Luth fait le tour du monde pour se retrouver
sur cette plage superbe, chaque année, d'avril à juillet.
Elle dépose entre 60 et 100 oeufs dans un trou d'1 m de profondeur, qu'elle recouvre de sable à grands coups de nageoires.

 

 




Quelques mois plus tard, des centaines de petites tortues sortent du sable dans une bousculade indescriptible, et poussées par l'instinct,
rejoignent immédiatement l'océan. Pendant ce cours trajet, 99 % de ces bébés tortues mourront, dévorés par les oiseaux, les chiens érrants ou, malheureusement, les hommes... Malgré un programme mondial de protection de l'espèce et la surveillance de quelques bonnes volontés, les nids sont encore pillés avant même l'éclosion, pour revendre les oeufs à des esprits malfaisants...

Bien entendu, le spectacle est incroyable, mais il faut se faire tout petit et surtout ne pas perturber les tortues.

 

Le bagne de la crique Coswine
Situé à 30 minutes de pirogue du village de Coswine, on peut y observer des vestiges de soubassements,
de nombreuses briques et des traces de cultures... Contacter l'association Yawo ya délé
Tél : 05 94 34 32 53


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